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Thérapies brèves : Pourquoi est-ce efficace ?

Thérapies brèves : définition et origine

 

La thérapie brève est une forme de psychothérapie qui vise à atteindre des objectifs rapidement, en général en moins de dix séances.

Elle s’applique à diverses problématiques, telles que les problèmes de couple, de famille, professionnels ou individuels.

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L’origine de la thérapie brève remonte aux années 1950 aux États-Unis. Des chercheurs et des psychothérapeutes de l’école de Palo Alto en Californie ont remis en question les approches traditionnelles de la psychothérapie.

Le chercheur et anthropologue Gregory Betason dirigeait l’école. Il a fait évoluer cette thérapie vers une approche systémique et familiale. L’influence du psychiatre Milton H. Erickson a été primordiale.

C’est ainsi que vers la fin des années 1960 naissent aux États-Unis des « Centres de thérapies brèves ».

Il arrive souvent que nous ne devenions conscients de faits importants seulement si nous supprimons la question « pourquoi ?» et que au cours de recherches ces faits nous conduisent à une réponse.
Ludwig Wittgenstein (1958).

Thérapies brèves : approche philosophique

Comme le disait Wittgenstein avec pragmatisme, tout « processus interne nécessite des critères extérieurs » (1958)

Lorsqu’une personne s’efforce d’améliorer son bien-être, cela peut avoir un impact significatif sur son comportement et sur la façon dont les autres interagissent avec elle.

En effet, les réactions positives des autres peuvent renforcer ces changements comportementaux et contribuer à des transformations profondes à l’intérieur de soi.

Les thérapies brèves découlent de l’approche systémique, qui considère l’individu comme un système complexe composé de sous-systèmes interagissant entre eux.

Contrairement aux thérapies traditionnelles cherchant à trouver l’origine du trouble, l’approche systémique se concentre sur les répercussions du problème dans la vie quotidienne de l’individu, afin de les résoudre

Thérapies brèves : Quels sont les thérapies les plus connues

Plusieurs types de thérapies brèves existent, tels que l’hypnose ericksonienne, la programmation neurolinguistique (PNL), les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), les thérapies psychocorporelles, la TOS (théorie orientée solution) et l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing).

Selon le courant auquel il adhère, le praticien peut utiliser diverses méthodes, comme des exercices comportementaux, l’inconscient, la motivation, etc., pour aider le patient à agir sur ses symptômes.

Hypnose ericksonienne

L’hypnose est une technique qui consiste à amener une personne dans un état de conscience modifié, appelé transe hypnotique.

Dans cet état, la personne est plus réceptive aux suggestions et aux changements thérapeutiques proposés par le praticien.

L’origine de l’hypnose remonte à l’Antiquité. Mais c’est au 18ème siècle que le médecin autrichien Franz Anton Mesmer a développé une méthode d’hypnose basée sur le magnétisme animal.

Au 19ème siècle, le neurologue français Jean-Martin Charcot a étudié l’hypnose comme méthode thérapeutique pour traiter l’hystérie.

C’est ensuite le psychiatre et psychologue suisse, Carl Gustav Jung, qui a développé une théorie de l’hypnose comme état d’auto-suggestion.

Aujourd’hui, l’hypnose est pratiquée par des professionnels de la santé formés à cette technique.

Les séances d’hypnose peuvent être individuelles ou de groupe, et peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures, selon les besoins du patient.

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La programmation neurolinguistique (PNL)

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche de développement personnel et de communication interpersonnelle qui a été développée dans les années 1970 par Richard Bandler et John Grinder.

La PNL est basée sur l’idée que la communication entre les individus est influencée non seulement par les mots utilisés, mais aussi par la façon dont nous percevons le monde à travers nos sens et notre expérience personnelle.

La PNL et ses techniques

La PNL propose des techniques pour améliorer la communication, la gestion des émotions, l’apprentissage, la créativité, la résolution de problèmes, la motivation et les performances personnelles et professionnelles.

Les techniques de PNL impliquent souvent la visualisation, la modélisation de comportements réussis, l’analyse du langage et des modèles de pensée, ainsi que la pratique d’exercices pour renforcer les compétences de communication et les ressources personnelles.

Cependant, certaines critiques ont été émises sur la PNL, notamment sur la scientificité de son approche et sur le manque de réglementation et de normes dans sa pratique.

Il convient de noter que certaines critiques peuvent être justifiées, mais que d’autres sont basées sur des malentendus ou des généralisations excessives.

Il est donc important de se renseigner soigneusement sur la PNL avant de tirer des conclusions définitives sur ses mérites ou ses faiblesses.

 

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC)

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont une forme de psychothérapie qui se concentre sur les pensées, les sentiments et les comportements des patients.

Les TCC sont basées sur l’hypothèse selon laquelle les pensées et les croyances d’une personne ont un impact direct sur ses émotions et ses comportements.

Les TCC visent donc à aider les patients à identifier et à changer les pensées négatives ou dysfonctionnelles qui contribuent à leurs problèmes émotionnels et comportementaux.

Les TCC ont été développées dans les années 1960 et 1970 par des psychologues comme Aaron Beck et Albert Ellis.

Elles ont été influencées par la théorie de l’apprentissage comportemental et par la psychologie cognitive, qui étudie les processus mentaux tels que la perception, la mémoire, le raisonnement et l’attention.

TTC, comment ça marche?

Les TCC sont utilisées pour traiter une variété de troubles mentaux, y compris la dépression, l’anxiété, les troubles alimentaires, les phobies, les troubles obsessionnels-compulsifs et les troubles de stress post-traumatique.

Les TCC sont généralement de courte durée, allant de 6 à 20 sessions.

Le thérapeute travaille avec le patient pour identifier les pensées négatives et les comportements qui contribuent à son problème et enseigne des stratégies pour les changer.

Les techniques couramment utilisées en TCC incluent la restructuration cognitive, l’exposition graduée, la relaxation et la résolution de problèmes.

Les TCC ont été largement étudiées et ont démontré leur efficacité pour de nombreux troubles mentaux.

Elles sont considérées comme une forme de traitement de première ligne pour de nombreux problèmes émotionnels et comportementaux.

Les TCC sont souvent combinées à d’autres traitements, tels que les médicaments, pour offrir une approche de traitement globale.

Les thérapies psycorporelles

Ce sont des approches thérapeutiques qui se concentrent sur le corps en tant que vecteur et récepteur d’émotions et de sensations.

Elles ont pour objectif d’aider les personnes à se connecter avec leur corps pour mieux comprendre et gérer leurs émotions, ainsi que pour améliorer leur bien-être physique et mental.

Voici quelques exemples de thérapies corporelles :

  • La psychomotricité : cette thérapie utilise des exercices corporels pour aider les personnes à mieux comprendre leur corps et leurs émotions, et à développer leur motricité.
  • La danse-thérapie : cette thérapie utilise la danse pour aider les personnes à s’exprimer, à se connecter avec leur corps et leurs émotions, et à améliorer leur bien-être physique et mental.
  • L’ostéopathie : cette pratique vise à rétablir l’équilibre du corps en manipulant les muscles, les articulations et les os.
  • Le massage : cette pratique consiste en la manipulation manuelle des muscles pour soulager les tensions et améliorer la circulation sanguine.
  • La chiropraxie : cette pratique vise à rétablir l’équilibre du corps en manipulant les articulations, en particulier la colonne vertébrale.

Il existe de nombreuses autres thérapies corporelles, chacune avec ses propres techniques et objectifs.

Ces thérapies peuvent être utilisées seules ou en combinaison avec d’autres approches thérapeutiques, selon les besoins de chaque personne.

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La Théorie Orientée Solution (TOS)

C’est une approche thérapeutique qui s’intéresse aux solutions plutôt qu’aux problèmes.

Elle est utilisée en psychothérapie pour aider les personnes à atteindre leurs objectifs en se concentrant sur leurs forces et leurs ressources.

Cette approche a été développée à partir des années 1980 par Steve de Shazer, Insoo Kim Berg et leur équipe de l’Institut de Milwaukee pour la Thérapie de la Famille.

Elle propose d’identifier les solutions que le patient a déjà utilisées avec succès pour faire face à des situations difficiles, afin de les renforcer et de les généraliser à d’autres domaines de sa vie.

Comment ça se passe ?

La TOS utilise des techniques de questions ciblées pour aider le patient à identifier ses objectifs et les solutions qui ont déjà fonctionné pour lui.

Le thérapeute guide le patient à travers un processus de réflexion pour identifier ses compétences et ses ressources et les appliquer à ses difficultés actuelles.

Cette pratique a été critiquée, comme la PNL, mais pour d’autres raisons.

D’abord, pour son manque de prise en compte des facteurs sociaux et environnementaux qui contribuent aux problèmes du patient.

Certains ont également critiqué l’accent mis sur les solutions, qui peut conduire à minimiser l’importance des expériences négatives du patient.

l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing).

L’EMDR est une thérapie brève qui a été développée dans les années 1980 par la psychologue américaine Francine Shapiro.

Elle est principalement utilisée pour traiter les troubles de stress post-traumatique (TSPT), mais peut également être efficace pour d’autres troubles tels que l’anxiété, la dépression, les phobies et les troubles alimentaires.

L’EMDR utilise une approche centrée sur le patient et repose sur l’hypothèse que les troubles psychologiques sont souvent causés par des événements traumatiques passés qui n’ont pas été traités correctement par le cerveau.

Le traitement EMDR implique de guider le patient à travers une série de mouvements oculaires, auditifs ou tactiles tout en lui demandant de se concentrer sur l’événement traumatique.

Cette stimulation bilatérale est censée aider le cerveau à traiter l’information traumatisante de manière plus adaptative, en la dissociant des émotions négatives et en la replaçant dans le contexte de la mémoire.

L’EMDR est une thérapie efficace et soutenue par des preuves scientifiques pour le traitement du TSPT.

Cependant, certains aspects de son mécanisme d’action ne sont pas encore clairement compris, ce qui suscite des critiques et des controverses parmi les professionnels de la santé mentale.

En outre, l’EMDR ne convient pas à tout le monde et peut ne pas être efficace pour tous les types de troubles psychologiques.

Thérapies brèves : ce que l’on peut dire

En conclusion, les thérapies brèves sont des approches thérapeutiques efficaces et rapides qui visent à résoudre les problèmes des patients en un nombre limité de séances.

Elles se basent sur des techniques spécifiques et ont des objectifs précis pour aider les patients à atteindre leurs objectifs de traitement.

Les thérapies brèves ont évolué au fil du temps et se sont diversifiées pour inclure différentes approches telles que la PNL, l’hypnose, l’EMDR, la TOS, etc.

Bien qu’elles aient été critiquées pour leur approche « superficie » et douteux, les thérapies brèves sont de plus en plus reconnues et utilisées dans le domaine de la psychothérapie.

Elles offrent une alternative intéressante pour les patients qui cherchent des solutions efficaces et rapides pour résoudre leurs problèmes.

La cohérence cardiaque et le neuro training font parties de ces nouvelles approches. Les résultats sont satisfaisants.

Il n’y a pas de litérature scientifique pour le neuro training.

Mon désir

C’est pour cette raison que je me suis lancée dans cette aventure de remise à niveau en science (AMNS) à l’Université de Marseille et faire des neurosciences.

J’aimerai poursuivre mes études le plus loin possible pour comprendre le corps, rencontrer des professionnels, chercheurs qui travaillent sur ces sujets.

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Je ne vous demande pas d’y croire mais de tester par vous mêmes, d’expérimenter.

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Au plaisir d’échanger

Anna

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