Qu’est-ce que le stress ?
Selon vous, est-ce que le stress est un processus naturel du corps ou bien quelque chose à supprimer? Pensez-vous qu’il existe un « bon » et un « mauvais » stress ?
Mais, qu’est-ce que le stress ?
Certains le nomme comme « le mal du siècle ».
C’est d’ailleurs devenu une priorité en santé publique. Il n’épargne personne, les individus comme les collectivités.
Pour une définition simple du stress
Hans Selye est un médecin québécois, pionnier dans les études sur le stress.
Il le définit comme » l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques qu’un individu met en œuvre pour s’adapter à un évènement précis. »
Le stress est-il nécessaire ?
C’est ce que l’on peut interpréter comme le fameux « bon » stress ou plutôt le stress » aigu « .
Imaginez-vous en forêt. Vous êtes en train de vous promener seul.e. Le temps est agréable. Le vent caresse les feuilles des arbres. Le soleil illumine votre chemin.
Et puis, quelque chose attire votre attention. Un buisson, qui se trouve à quelques mètres de vous, bouge étrangement. Les branches de l’arbuste s’agitent de plus en plus vite. Cela ne vous rassure pas du tout.
Lorsque soudain, un énorme sanglier bondit de ce même buisson et fonce sur vous à vitesse grand V.
La phase d’alarme du stress
Lorsque l’on vit un stress, comme dans cet exemple, c’est tout le corps qui réagit. Le corps se retrouve en alerte : le cœur, la respiration, les tensions musculaires augmentent ainsi que la sécrétion d’adrénaline et de cortisol.
L’organisme fonctionne de manière automatique pour notre survie, c’est un processus naturel. Il se prépare à la fuite ou au combat.
Par conséquent, le stress ne peut être éradiqué. Il nous sauve de situations que l’on perçoit comme dangereuses.
La phase d’adaptation ou de résistance du stress
Prenons un nouvel exemple. Imaginez que la situation stressante persiste.
C’est lundi matin, vous allez au travail. Vous pensez au week-end familial que vous venez de passer. Cela aurait pu être sympa, mais vos nuits sont courtes en ce moment. Être disponible pour les autres devient complexe.
Vous vous installez à votre bureau. Vous avez plusieurs dossiers de retard. Votre cheffe ouvre la porte et vous fait part rapidement de son enthousiasme concernant les prochains projets de la boite. Vous avez l’impression qu’elle est déjà venue plusieurs fois dans le mois pour vous annoncer la nouvelle. Vous vous sentez épuisé à l’idée de vous y mettre mais vous avez encore les ressources en vous. Vous vous dites: « Go! Au boulot ».
Ici, il n’y a pas de danger, d’urgence sur votre intégrité physique.
Par contre, les missions peuvent être perçues comme des attaques.
Pour le cerveau, que ce soit un sanglier ou des dossiers, c’est la même chose. Il doit soit se battre ou fuir de cette situation stressante.
Malheureusement, si ces attaques sont régulières, l’organisme entre en phase d’adaptation ou de résistance.
Phase d’épuisement du stress
Vous croisez votre cheffe dans le couloir, elle est pressée. Elle en reparlera en réunion mais les projets avancent : « il va y avoir encore plus de boulot ! ». Juste après avoir fermé la porte de votre bureau, une avalanche d’épuisement vous envahit. Votre corps s’éteint, vos yeux regardent dans le vide.
Si cette phase se prolonge, elle est nuisible.
C’est ce que l’on nomme le « mauvais » stress ou stress chronique.
Votre corps est dépassé, la soupape de sécurité explose. Sur le long terme, certains troubles peuvent apparaître comme
- des douleurs physiques : maux de tête, problèmes musculaires, articulaires, digestifs, d’endormissement,…
- une hypersensibilité ou nervosité : crise de larmes, mal-être, excitation,…
- des perturbations intellectuelles : difficulté à prendre des décisions, manque de concentration,…
Ces manifestations sont dû en partie à un taux excessifs de sécrétion d’adrénaline et de glucocorticoïdes.
Des solutions contre le stress
Tout d’abord, le stress n’est pas une maladie ! Le stress est nécessaire à notre survie. Ce qui est nuisible pour notre corps et notre mental ce sont les répétitions de situations stressantes ainsi que leur intensité.
Que peut-on modifier ?
Finalement, les choses sont assez simples : nous vivons un évènement qui est associé à une émotion et une perception.
Un évènement ne peut être modifié. Si vous avez vécu une séparation, la perte d’un être cher, un déménagement, vous ne pouvez retourner dans le passé et changer le cours de l’histoire.
Il en va de même pour l’émotion que vous avez ressentie à ce moment de votre histoire.
La seule chose qui peut être modifiée c’est votre perception.
Pourquoi me demanderiez-vous ? Parce que l’étape de vie dans laquelle vous vous trouvez, votre personnalité, votre éducation vont influencer votre perception du problème et votre capacité à envisager des solutions.
En d’autres termes, si vous pensez à votre problème, vous allez ressentir et agir en fonction de ce dernier.
Par contre, si vous pensez aux solutions, vous allez ressentir et agir en fonction de ces dernières.
Comment faire ?
Vous pouvez dans un premier temps, commencer par vous écouter et respirer profondément.
Puis, si vous avez envie de vous retrouver entre amis, de regarder un film, de rire, de manger un gâteau, faire des mouvements, etc. Faites-vous plaisir!
Si vous avez déjà des créneaux » prendre soin de soin « dans votre agenda et que vous sentez que vous êtes arrivé à un stade d’épuisement, ne le prenez pas à la légère!
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